Aujourd’hui, le Centre Culturel Pyepoudre souffle une bougie de plus. Une flamme discrète, mais tenace. Une lumière née d’un rêve simple : celui de croire que la culture peut faire respirer l’espoir, même quand l’air devient lourd. Et ce rêve, c’est vous qui l’avez nourri.

À vous, les jeunes, qui franchissez nos portes avec l’innocence curieuse, l’énergie créatrice, la soif de savoir. À vous, notre équipe, qui chaque jour bâtit, accueille, écoute, anime – même dans le tumulte, même dans les silences. À vous qui nous suivez de loin, à travers les écrans, mais dont le cœur bat avec nous à chaque publication, chaque mot partagé.

Dans un pays où tout semble vaciller, nous avons choisi, obstinément, de tenir bon. Par les livres. Par la poésie. Par les images. Par la parole des jeunes. Nous avons choisi d’être un lieu où l’on peut encore rêver, réfléchir, grandir. Un refuge, sans doute. Un point de départ, sûrement.

Car même les jours les plus sombres ne sauraient étouffer la force d’un poème, le pouvoir d’un livre, la voix d’un jeune qui se lève pour dire “j’existe”.

Nous remercions profondément la FOKAL, partenaire essentiel, qui croit avec nous qu’un centre culturel, ce n’est pas un luxe – c’est une nécessité. Merci pour votre confiance, votre soutien fidèle, votre présence discrète mais fondamentale.

Nous gardons l’espoir. Nous sommes l’espoir. Et tant qu’un jeune poussera la porte du 312, route de Bourdon, pour lire, apprendre ou créer, Pyepoudre vivra.

Joyeux anniversaire à notre maison commune.

Et merci, infiniment, à vous tous qui la rendez vivante.